Les chenilles processionnaires2024-03-08T18:48:22+01:00

Les chenilles processionnaires

Vous avez des chenilles processionnaires ?

Hestia Propreté est spécialisée dans la lutte contre les chenilles processionnaires du pin ou du chêne. Notre technique d’éradication permet de protéger vos arbres et de vous éviter la dangereuse confrontation avec la processions qui se fait l’arrivée des beaux jours…

Comme chaque situation est différente, un premier échange téléphonique permettra d’y voir plus clair. N’ hésitez donc pas à nous contacter au 03 80 26 40 76 ou au 06 32 81 98 25.

Les chenilles processionnaires constituent la famille des Thaumétopoéidés (de la superfamille des (Notodontoïdés) et sont regroupées dans un unique genre, Thaumetopoea. En Europe occidentale, on connaît essentiellement la Processionnaire du pin, Thaumetopoea pytiocampa.

Les Processionnaires doivent leur nom commun au comportement remarquable de leurs chenilles qui cheminent à touche-touche, en file indienne, entre leur nid
collectif et une place d’alimentation (feuilles ou aiguilles) ou vers un lieu de nymphose sous terre. Leur défense est assurée par des poils urticants. Les imagos sont des «bombyx›› bons voiliers, dont la vie est éphémère et qui ne s’alimentent pas.

Chenille processionnaire

Les papillons

Autant de mâles que de femelles émergent en juillet-août, découpant le cocon à l’aide des crêtes sclérifiées qu’ils portent sur la tête.

Ils ne se nourrissent pas, ce qui ne les empêche pas de parcourir en vol plusieurs kilomètres (3 pour les femelles, 25 pour les mâles !). Ce sont de banals papillons de nuit, gris cendré, de 3 cm d’envergure , la femelle est plus grosse que le mâle.

Elle prend une posture d’appel en dévaginant son armure génitale pour émettre une phéromone : le (Z)- 13-hexadécène-11-ynyle. Après l’accouplement, le mâle meurt tandis que la femelle pond quelque 200 neufs, en un manchon long de 5 cm, qui entoure et maintient jointes deux aiguilles de pin , elle recouvre ensuite l’ensemble avec des écailles de son abdomen. Les neufs éclosent 30 à 45 jours plus tard – en fonction de la température.

Les chenilles nouveau-nées tissent, autour de la ponte, un « pré-nid ››, réseau léger de fils de soie. C’est un abri qu’elles quittent chaque nuit (même s’il fait très froid) pour aller s’alimenter en procession, puis qu’elles regagnent au petit matin. Elles cheminent en tissant chacune un fil de soie, dont l’ensemble forme un mince ruban, qu’elles suivent scrupuleusement au retour.

La chenille dépose une phéromone de piste qui lui fournit divers renseignements : âge du chemin, fréquentation… Les chenilles manifestent ce comportement tout au long des cinq stades de vie larvaire. Cycle de vie de la chenilleÀ l’entrée de l’hiver, les chenilles – elles sont alors une centaine ou un peu plus -, toujours grégaires, construisent un gros nid sur un rameau bien exposé au soleil. C’est le «nid d’hiver›› ou «bourse››, constitué d’une double paroi de fils de soie, sans aucun orifice – la chenille se faufile entre les mailles pour entrer ou sortir. II fonctionne comme un capteur solaire qui retient les radiations du proche infrarouge : il peut y faire jusqu’à 20°C de plus qu’à l’extérieur. Les chenilles s’y tiennent pelotonnées tout le jour durant, elles y digèrent et y défèquent, les crottes s’accumulant à la partie inférieure. C’est également là qu’ont lieu les mues.

Entre février et mai se déroule la procession de nymphose, bien plus spectaculaire que les déplacements alimentaires quotidiens : c’est elle qui a donné son nom à cette espèce et à ses congénères. Une chenille – une future femelle – descend de l’arbre, entraînant toute sa fratrie à la queue-leu-leu, à la recherche d’un terrain propice à l’enfouissement, c’est-à-dire éclairé et meuble.

Au bout d’une exploration qui peut prendre 5 jours, elle s’arrête, la troupe se regroupe contre elle et tout le monde s’enterre, à une profondeur comprise entre 5 et 20 cm. Sous terre, chaque chenille tisse son cocon, se nymphose puis entre en diapause. L’arrêt de développement peut durer de quelques jours à… 5 ans.

La processionnaire du pin est devenue un vrai sujet d’inquiétude sanitaire. D’une part, ses soies urticantes peuvent entraîner des problèmes cliniques chez les humains et affecter sérieusement les animaux domestiques et le bétail. D’autre part, en se nourrissant des aiguilles des résineux, elle réduit notablement la productivité des forêts et contribue à sa fragilisation.

Foire aux questions

Quels sont les risques liés aux chenilles processionnaires ?2024-03-08T10:32:50+01:00

Quelques semaines après son éclosion, la chenille processionnaire se dote de soies urticantes qu’elle libère lorsqu’elle se sent en danger. Ces soies, en forme de harpon, peuvent se fixer sur l’épiderme, les yeux ou les voies respiratoires de quiconque s’approche de l’insecte II suffit alors de se gratter pour qu’elles se cassent et diffusent dans l’organisme une protéine toxique appelée thaumétopoéine.

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Comment agir en cas de contact avec les chenilles ?2024-03-08T10:42:46+01:00

Le bon réflexe est d’aller consulter son médecin.

En cas de malaise, vertiges ou vomissements, mieux vaut faire le 15 ou se diriger directement vers l’hôpital le plus proche. Dans les cas graves, un choc anaphylactique peut survenir et devenir mortel si la victime n’est pas prise en charge rapidement.

Les animaux de compagnie peuvent également être touchés par ces poils urticants. Les risques encourus peuvent être une nécrose totale de la langue, et la mort. Il faut aller vite consulter un vétérinaire.

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